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Mémoire ou pas
12 mai 2014

EXTRAIT /°°LA tueuse du jeuDI

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Rayonnante dans ma petite robe noire au décolleté vertigineux, je me faufile entre les hommes entassés près du comptoir de ce pub place de l’Opéra, au cœur de la ville phocéenne. Un inconnu recule sans prévenir, un verre de whisky à la main. Collision. Ma robe est trempée. L'étranger se retourne confus à vingt petits centimètres de mon visage, ses  beaux yeux verts dans les miens.

 - Je suis vraiment désolé mademoiselle. Vous n’avez rien? 

 Je viens de trouver ma nouvelle victime. Une proie facile, un homme facile.

- Non ça va.

 Je ne le lâche pas du regard.

- On se connait ?

Il me dévisage.

- Non, je ne crois pas. 

Je peux lire dans ses yeux qu'il n’est pas insensible à mes charmes. Ce  trentenaire me prend par la main et m’attire contre lui comme si nous étions des intimes.

-          Je vous offre un verre ?

Son odeur, son attitude, me sont tout à coup familières. Coller à lui, je lui susurre quelques mots à l’oreille afin de l’excuser de cet incident. Il rit et cherche à me séduire, j’enfile mon habit de chaudasse, et  glisse ma main dans la poche arrière de son pantalon, lui dérobant ainsi son portefeuille.

"Je ne vais pas passer la soirée à me faire palper les fesses a l'œil ! Pensais-je "

Je m'écarte de lui et dit :
 -   Je vais nettoyer ma robe. Champagne ! S’il vous plait.

 Arrivé aux toilettes, je m’enferme, puis ouvre le portefeuille. Trois cent euros en espèces, une carte bleue, un permis de conduire, et !!!

- Putain de merde, c’est un condé ! J’éclate de rire toute seul. Je ne me suis jamais tapé un flic !dis-je à voix haute.

 Je continue à passer de l'eau sur le bout de tissu imbibé d'alcool. Je prends le fric,  le cache dans mon soutien gorge, jette le reste dans une poubelle. Quelques minutes plus tard, je regagne le comptoir ou le champagne coule à flôts. Buvant ma coupe, je me frotte à lui imitant une chatte en chaleur ronronnant à son male. Ses yeux pétillent de lubricité. Je lui adresse un sourire coquin, et l’entraine dans un  recoin sombre du bar.

Je l’attire contre moi et l’embrasse fiévreusement. Son sexe bandant est prêt à exploser sous son pantalon devenue trop étroit. Je l’invite a  posé ses deux mains sur mes fesses bien charnue afin qu’il les caresses et qu’il bande encore plus. Je sens son excitation, il est prêt à ce que je le cueille.

Alors je m’écarte de son étreinte, le prend par la main :

-          Suis moi  bello allons-nous amuser ailleurs.

J’attrape ma gabardine, l’enfile, salut le videur de l’entré et disparait à travers la rue mon jeune étalon au bras. Celui-ci me suit sans un mot. J’aperçois une entré d’immeuble ouverte, je l’entraîne à l’intérieur avec moi.

-          Viens j’ai envie de toi ici. Tout de suite.

Je l’enlace par la taille l’embrasse goulument, enfonce ma langue tournoyante dans sa bouche. Défait sa braguette et libère son membre que je prends en main aussitôt. Je pose alors mes fesses sur un rebord de mur, écarte mes cuisses et l’invite à se mettre à genoux devant moi. Le grand brun s’exécute, écarte mes dentelles de ses doigts agiles tout en commençant à caresser ma cavité la plus intime.  Délicatement il y introduit un de ses doigts, puis un deuxième.  Sous cette caresse jouissive, je bouge mon bassin en vas et viens sur sa mains inondée par mon plaisir. Excité, il la retire pour donner place à sa langue gourmande, j’écarte un peu plus mes cuisses ruisselantes de cyprine, attrape sa tête brune de mes deux mains, et plaque sa bouche au plus profond de mon entre jambe. Je m’en délecte, ma jouissance bas son plein, l’orgasme monte, ma tête tourne, je suis au bord du précipice. Il m’avale entièrement sans retenues. D’une main je relâche ma proie, fouille la poche droite de mon manteau, en ressort un cutter. J’ouvre la lame au maximum, relève sa tête par les cheveux et d’un coup sec lui tranche la gorge.  L’orgasme fatal. Je jouie ! Son corps inerte tombe à mes pieds. Je  referme mon arme, baisse ma robe, allume une cigarette et part sans me retourner.

 

 

Arriver devant chez moi au lever du jour, j’ouvre la grande porte en bois bleu ciel de mon immeuble du boulevard des Chartreux, et monte les escaliers vers mon appartement comme si rien ne c’était passé.

Je n'en suis pas à me première victimes, barbe bleue en avait égorgé 7 de jeunes femmes, moi j'en suis a 5 ou 6 hommes, peut être que je le dépasserais.

Je m'appelle Shayna .Petite brune venue de l’orient, aux courbes charnues et sensuelles, je connais les hommes mieux qu'ils ne se connaissent eux même. Leurs vices, leurs fantasmes, leurs désirs et leurs faiblesses. Ce sont a mes yeux des êtres faibles, et sans vertus, de simple accessoires sexuels, de simples jouets pour satisfaire mes moindres désirs.

''Je vous rassure je n'ai pas été ainsi toute ma vie. Plus jeune j’étais sage, fidèle, femme aimante, et douce. Puis, un jour tout a dérapé, le goût du sang, la mort entre mes cuisses, un orgasme tellement jouissif, que cela en est devenue très vite une addiction."

Arriver au dernier étage, j'ouvre la porte blindé, et la claque derrière moi. Je jette mon sac à main sur la commode de l'entré, enlève mes bottes et m'affale dans mon canapé. Comme d’habitude la télévision est allumée, épuisé je m'endors.

8h l'alarme de mon I phone sonne, me réveillant en sursaut, je trébuche jusqu’à la salle de bain. Sous les bienfaits de l’eau chaude qui remplit la baignoire dans laquelle je me prélasse avant de partir travailler, je laisse vagabonder mon esprit, pensant déjà à ma prochaine nuit du jeudi.

Sortie de mon bain, je commence par me refaire une beauté. Le reflet dans le miroir me renvois l’image d’une quadragénaire aux yeux fauves pétillants. J’enfile un pantalon de tailleur, un petit chemisier à fleurs, et mets du rouge sur mes lèvres. Je termine ma préparation par une touche de parfum.
9 h je quitte mon domicile en direction de l’Estaque pour une journée pleine de vies, de joies, de rire. Du pur bonheur m’entend auprès des petits bambins que je garde en tant que assistante maternelle .Et oui quelle paradoxe je suis nounou !

Ce jour-là, il faisait très beau sur la cité phocéenne, Marseille une belle ville cosmopolite, pleine de surprise.
La journée terminée, je décide d’aller prendre un verre sur le petit port de carry le rouet a quelque kilomètres de mon lieu de travail. J’aime admirer le coucher de soleil en sirotant un bon verre de vin rouge. Le regard caché derrière mes lunettes de soleil, je regarde les gens autour de moi. Instinctivement mon flair de chasseuse dirige mon angle de vision, en direction d’un jeune homme brun assis à quelques tables de moi. Sentant mon insistant regard sur lui, celui me lance un très joli sourire, et se lève en ma direction.

- Je vous offre un verre mademoiselle ?
- Humm volontiers, je vous en prie, asseyez-vous près de moi.
- Merci. Vous venez souvent ici ?
- De temps en temps. Nous ne sommes pas obliger de parler. Profitons du moment de plénitude de ce début de soirée.
- Effectivement.

Voilà mon jouet pour la soirée, tout frais tombé du ciel. Un trentenaire plutôt beau gosse, un tantinet cagole avec ses chaines en or qui débordent de son t-shirt.

''Une cagole dans mon palmarès pourquoi pas ! pense-je. ''

Précédemment, il y a eu le brésilien, le doigteur, le sultan, le grisonnant, le foune cerveau, et le flic. Je me fou de connaitre leurs prénoms. Pour moi, seul le souvenir de l’instant jouissif compte. Celui de l’ultime orgasme, quand je leurs passe ma lame bien affutée sous leurs carotides, et qu’ils se mettent à se vider de leur sang comme des porcs. Animal qui les caractéristique asse bien à ce moment précis.

- Que faites-vous de votre soirée jeune homme?
- Rien de particulier.
- Vous m’accompagnez au bord de mer ? Il fait vraiment doux ce soir pour marcher un peu.
- Volontiers, je vous suis belle demoiselle.

Nous nous engageons sur le petit sentier qui longe le bord de mer, le grand brun passe son bras autour de ma taille afin de se rapproché de moi, et commence à me parler de lui. Je l’écoute a peine, ça vie ne m’intéresse pas. À vrai dire, j’ai envie qu’il se taise, qu’il me laisse apprécier cette balade nocturne.


Au bout d’un quart d’heure de marche, nous nous arrêtons sur un banc face à l’horizon. La mer est calme, plate comme un lac, la lune scintillante se reflète dedans, la vue est magnifique. Le jeune homme m’enlace un peu plus, m’embrasse doucement. Je me laisse faire puis, sont baiser devient plus chaud, plus sensuel, j'en déduis qu'il doit être un bon amant. Alors, je passe ma main sur ses attributs masculins afin de constater sa virilité. A ma grande surprise cet homme est plus que bien monté, je m’en lèche les babines de satisfaction. Notre baiser deviens de plus en plus profond, des frissons me parcourent le corps, ses mains partent à la découverte de mes rondeurs féminines, je me fais féline, langoureusement je l'enveloppe de mes charmes. L’excitation me gagne, j’attrape une de ses mains et la glisse en mon entre cuisse.

 

 

Mon entre cuisse voilà ce lieu satanique prêt à s’ouvrir tel la caverne d’Ali baba.

Oui ! Ali baba , et je dirai même plus , Shayna et c’est 40 voleurs.

Voleurs de sexe, d’amour de confiances, voleurs de jeunesses voleurs de vies. C’est à cause de cette vie essoré, celle où j’ai tout donnée, que j’ai décidée à mon tour de tout leur prendre.
Ma jeune proie s’active d’un doigt agile à l’intérieur de ma cavité chaude et humide, il presse, appuis, titille, mal-asque, caresse mon petit clitoris gonflé de plaisir. Je le laisse faire tranquillement son exploration. Avec son autre main, il déboutonne délicatement mon chemisier, et vient prendre goulument en bouche un de mes téton couleur fraise.

Le voici qu'il le tète tel un nouveau-né ! Encore un qui n’a pas été sevré, sacrilège ! Je suis agacé, mais comme je n'aime pas le gâchis, je lui laisse une chance de me ravir.

En bonne nounou coquine que je suis, je me délecte de ses baisers gourmands qui finissent malgré tout à me procurer bien du plaisir. Le beau brun continue son investigation en débou-tonnant complètement ce chemisier a fleurs devenue trop encombrant. Me voici torse nue, les seins a l’air sous les étoiles. A mon tour, je m’active à ouvrir la braguette de son pantalon, afin de libérer la bête.


-Quelle bête, c’est que du bonheur ! Pensai-je.


Alors, je prends sa trique orgueilleuse, et commence une danse infernale dans un vas et viens entre mes mains. Ma proie j’émis à chaque remonter de mes doigts agiles vers son gland. Je sais exactement ce qu’il attend de moi, je le bascule sur le banc en bois ou nous sommes installés comme deux adolescents qui n’ont pas de nid pour fricoter. Le voici sur le dos, le sexe fier et libre.

Le regard brulant de désirs, le cœur battant la chamade, je le fixe quelques secondes et me penche bouche ouverte gobant sans retenue le monstre. Experte en gloutonnerie, j’avale, déguste sans relâche ce cadeau offert à mon plaisir. Après de longues minutes de caresses buccales, je sens  le moment ou le dragon va cracher son feu, alors je me retire.

Il me regarde d’un air contrarié,  je pose ma main sur sa bouche avant d’entendre de sa part la moindre réclamation.  

Je  relève ma jupe, et en une fraction de seconde chevauche ma monture. Me voilà seule au monde sous la voie lactée dans un vas et viens de plaisirs. J’accentue mes coup de reins, l’étalon j’émis, jouie crie, ma chevauché est fantastique.

J’agrippe mes deux mains sur sa gorge, et serre au maximum. L’homme aime ça, il est en transe.

Au summum de notre jouissance, ma main droite fouille mon sac, j'attrape ma lame , l’orgasme est à son apothéose.   D’un seul coup rapide, je lui tranche la gorge, le sang gicle et m'eclabousse, son souffle est couper.


-Merde ce con ma taché. Dis-je à haute voix


J'essuie la lame du cutter couvert de sang sur son jeans et pousse le corps inerte au sol. Je prends une de mes cigarettes, l’allume, et tire une grande bouffé en regardant l’horizon.


STEFANIE OPALIA

 

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
J
Bel orgasme solitaire à deux!!! côtoyant la petite et la vraie mort.... Écriture sensuelle très excitante... Bravo belle Fanie....
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E
Ma chère Stefanie, je me suis laisser conduire avec délice... Et me suis laissé surprendre par la chute pourtant annoncée par le titre ! Merci d'avoir ainsi agrémenté mon trajet matinal en bus ;)
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