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Mémoire ou pas
6 janvier 2013

Soir de fête!

 

 

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Allongée prés de lui dans notre lit conjugal, je posais délicatement ma main sur son sexe. La raideur inattendue que je constatais m’enchantait. Cela faisait des mois qu’il ne m’avait pas touchée.

 

A l’exemple d’une histoire sans paroles, il se retourna un peu plus vers moi. Me sourit.

‘’Tiens tiens, peut être qu’il a envie ! ‘’.pensais-je.

 

Puis comme à son habitude, monsieur me caressa doucement le ventre, me dessinant ainsi des arabesques de frissons en appel au plaisir. Ses doigts glissèrent delicatement vers mon intimité qu’il connait depuis tant d’années. Allait-il à nouveau l’explorer, je l’ignorais...

 

J’avançais ma main légèrement tremblante de peur que la migraine le prenne. Sait- on jamais ! Depuis plusieurs semaines, c’était l’hôtel du cul tourné !

 

En rupture de dolipranes et autres aspirines, ne voulant pas rater l’occasion, j’étreignis avec délectation sa trique généreusement offerte en ce soir de fête.

 

Mes cuisses s’entrouvrirent fiévreusement, sous sa soudaine avidité de me fouiller. Ma fente réjouissante s’inonda sous ses agissements minutieux. Il m’excitait de plus en plus, pourvu que son mal de tête ne vienne pas tout me gâcher...

 

Soudain, tournoyant, changeant de position, il nous plaça pied tête en scandaleux soixante neuf marital, au risque d'un mal de crane brutal !

D’une poigne virile, me prit la nuque et posa ma bouche charnue sur son dard énervé .

Je j’engloutissais avec la voracité de longues semaines de sevrages contrariés.

 

Pendant que ses doigts agiles stimulaient mon bouton nacré, je sentis sa langue mutine s'y attarder, l’enrober, aspirant son élixir m’arrachant enfin des soupirs...

 

Mes sensuelles plaintes s’amplifiaient crecendo sous ses caresses buccales de plus en plus énergiques. Sa langue chaude et tendue, se frayait un chemin dans mon écrin joyeux, m’emportant dans un chant orgasmique.

 

En esthète érotique, ce mari jadis migraineux contrôlait parfaitement ma jouissance du bout de sa langue gourmande. Me maintenant ainsi au bord de la rupture, dans des vagues de voluptés prêtes à me faire exploser.Soudain submergée par une sismique fièvre, Je m’écartais de son sex .

Le regardais un instant, m’enivrant ainsi de la vision de sa bouche en train de me dévorer.

 

J’empoignais alors sa tête de mes deux mains, la plaqua encore plus profond contre mon antre, l’obligeant a me boire jusqu’à la lie.L’orgasme m’emporta enfin dans un cri libérateur de longs mois d'abstinence.

 

Puis, le libérant, de cette étreinte dégoulinante, je le repris en bouche gracieusement. Léchant son gland en savourant la fente de laquelle s’échappaient les prémices de son plaisir. Plongeant et replongeant son pénis au fond de ma gorge, jusqu’à l’étouffement.

Je l’emprisonnais entre ma langue et mon palais en longues aspirations. Lorsque soudain il hurla :

 

-« Arrête, je vais jouir ! »

-« Ouf, c’est pas la migraine. » repliquais-je.

 

stefanie opalia

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